Kendji Girac : « Dieu m’a donné cette deuxième chance, pour faire des choses encore plus belles »
Le chanteur de 27 ans s’est exprimé dans une vidéo postée sur son compte Instagram, deux mois après l’accident dans lequel il a failli perdre la vie. Miraculeusement sauvé, il a assuré qu’il ferait désormais tout son possible pour « être à la hauteur maintenant ».
Un tir volontaire pour « simuler un suicide ». Voilà comment le procureur de la République avait décrit l’acte incompréhensible du chanteur français le 22 avril 2024.
Sur une aire des gens du voyage, communauté à laquelle appartient Kendji Girac, une dispute éclate entre le chanteur et sa femme. Alcoolisé et drogué, il se tire alors une balle à bout portant dans la poitrine, passant près du cœur et perforant le poumon. Toutefois, aucun organe n’est touché, le procureur Olivier Janson parle lui-même d’un trajet « miraculeux » de la balle.
Deux mois après l’incident, après s’être soigné et avoir laissé le temps à la justice de faire son travail, Kendji Girac a décidé de s’expliquer devant ses fans dans une vidéo Instagram. Partageant son stress et sa joie de s’exprimer, il explique être « rentré dans une spirale que je ne souhaite à personne ».
« Je me suis perdu, j’ai failli perdre la vie, l’amour de ma famille, de mes amis, de mon public », poursuit-il. Le chanteur demande pardon à tous ceux qu’il a blessé et explique vouloir « redevenir le garçon que j’étais, que je suis au fond de moi ».
Mais, Kendji Girac attribue la chance qu’il a d’être encore en vie à Dieu et explique vouloir faire tout son possible pour rendre cette vie la plus belle possible :
« Dieu m’a donné cette deuxième chance, s’il me l’a donné ce n’est pas pour rien, c’est pour faire des choses encore plus belles, plus grande, partager l’amour, partager toute cette musique. »
Depuis une dizaine d’années, Kendji Girac charme un large public avec ses mélodies inspirées de ses origines gitanes et ne cache pas sa foi évangélique. En 2019, il avait même évoqué la possibilité de devenir pasteur dans le Journal du dimanche.
Jean-Benoît Harel
Crédit image : Instagram Kendji Girac
